…plusieurs enseignants se sont inspirés de l’exemple des difficultés de comportements en Afrique et surtout de la méthode de résolution de ces difficultés pour amorcer d’heureux changements dans leur classe.  Émilie, enseignante à la maternelle à décoré avec ses élèves ce qu’elle appelle “leur chaise d’amour”.  Dans sa classe, ils débutent la journée en donnant leur appréciation à tour de rôle à un élève assis sur la chaise.  La liste des noms est affichée et chaque élève sait quand viendra son tour.  Plus son tour approche et plus l’élève agit de sorte à recevoir le plus d’appéciations, et de compliments possible.  De plus cet exercice les oblige à rechercher ce qu’il a y de beau, de bon, de talents, de forces et de positif chez les autres.  On se tient loin de l’intimidation avec un tel exercice!!!  De plus coyez-vous qu’un élève a envie de décrocher d’une école qui reconnait sa valeur, de compagnons et d’enseignants valorisant ses forces, qualités et talents.  Tous recherchons la présence et la compagnie de telle personnes.

De plus Josée apprend à ses élèves chaque jour de nouvelles qualités afin d’augmenter leur vocabulaire dans ce sens.  Les mots dénigrants ont disparus d’eux-mêmes.  Chantal enseignante en 6ième année a dorénavant une chaise d’appéciation dans sa classe. Un joli coussin est déposé sur celle-ci et chaque matin un élève prend place sur la chaise pour recevoir l’appréciation des autres.  Quel vocabulaire spécifique ils ont développé pour se reconnaître!  “Je te trouve très audacieux lorsque…minutieux, aventurier, loyal…”   Il faut dire que cet exercice dans le groupe de Chantal a donné naissance a un autre suggéré cette fois-ci par ses éléves.  Avec l’accord de toute la classe, Loîc a distribué à chaque élève de petits bouts de papier.  Ils doivent y inscrire des qualités jamais nommée jusqu’à maintenant dans leur exercice .  Ces petits billets sont rassemblés dans un contenant et on débute l’après-midi en pigeant l’une de ces qualité et celui ou celle qui l’a inscrit explique au groupe la définitéion de cette dernière.  Éliane elle , a suggéré qu’une fois l’explication reçue, ils pourraient nommer les élèves du groupe possèdant cette qualité.

Non seulement Stéphanie, donne-t-elle l’opportunité à un élève par jour de s’assoeir sur la chaise et recevoir l’appréciation de chacun mais ils peuvent demander également à utiliser la chaise et recevoir de l’appéciation à d’autres moments, lorsqu’ils ne reçoivent pas suffisamment de reconnaissance de leur entourage ou encore s’ils vivent des moments difficiles, séparation des parents, deuils ou autre.  Ainsi lorsque ses élèves ont des besoins affectifs non satisfaits, plutôt que de se comporter de façon désagréable pour attirer l’attention et qu’on s’occupe d’eux (de façon désagréable) ils apprennent à demander adéquatement ce qu’ils ont besoin et le reçoivent de façon saine et agréable.

 En plus d’apprendre les mathématiques, le français, l’histoire…Les élèves de Josée, Chantal, Stéphanie…intégrent des valeurs telles;  être attentif et sensible aux autres, rechercher le beau, le bon, la générosité  d’offrir l’apprécaition. Combien de fois dans une journée remarque-t-on chez les autres de beaux yeux, une couleur de vêtement qui nous plait, un sourire chaleureux…?  Combien de fois prend-t-on le temps de le souligner?   Que d’occasion manquée de donner, d’offrir,  de faire plaisir, d’aider l’autre à rayonner davantage.   Comme cadeau de Pâques, que diriez-vous d’une chaise d’apprécaition.  De quoi changer le monde, en commançant par soi.

Joyeuses Pâques!

P.S. Lorsque j’ai parlé de la “chaise damour” à Hélène, ma soeur, elle m’a dit “On devrait en avoir une dans chauque maison!”.  Elle nous reçoit ce soir.  je vais lui proposer qu’on en décore une…

À suivre…